Ceux qui ont approché Salim se souviendront longtemps de cet ancien légionnaire, prédicateur de l’Église Apostolique, médiateur de quartier, décoré de la Légion d’honneur.
Salim associait les caractéristique du soldat aguerri ; celui de France et celui de Dieu ; franc direct et doux à la fois avec un regard à la fois pénétrant et rempli d’empathie.
Salim était né en France de parents algériens. Encore enfant, ses deux parents meurent dans un accident de voiture en vacance en Algérie. Il entre à l’orphelinat à Colmar. Sa jeunesse est marquée par la solitude et parfois le rejet jusqu’à ce qu’il rencontre à 17 ans, un légionnaire qui le motivera à entrer dans la Légion étrangère.
La Légion devint alors sa famille et au milieu de cette communauté d’hommes issus de plus de 150 nations Salim deviendra « Serge ». A la Légion personne n’aura questionné qui il était mais ce qu’il était capable de faire.
Il y apprendra le respect à vivre à deux, à dix, à cinquante et à cent, à partager, à se surpasser, à s’organiser, la politesse et le respect. Il y découvrira que tout le monde à sa chance quelques soit l’arrière fond personnel.” Salim Bouali choisit le 2eme régiment étranger parachutiste à Calvi, et y passe toutes les épreuves de plongée, d’escalade, de parachutisme. Il rejoint les CRAP après avoir été breveté chuteur opérationnel avec toutes les qualifications de plongeur et de montagne.
Durant ses dix-huit années de Légion, il rencontre notre Seigneur Jésus Christ. Musulman d’origine, il rencontre l’aumônier catholique. Salim par la grâce de Dieu rencontrera un jeune caporal chrétien qui lui enseigne 1. La boxe 2. La prière.
Salim échappe à un accident d’hélicoptère et illustre ce miracle en citant le psaume 34: “Quand le malheureux crie, le Seigneur l’entend.”
Enfin, il fonde le Centre d’instruction civique pour proposer aux jeunes un accompagnement adapté et complet en vue de leur insertion dans la vie professionnelle. Remarqué par les services de l’État, Salim est reconnu pour ce qu’il est ; un homme d’honneur. En préfecture, devant un parterre d’anciens légionnaires, de policiers, mais aussi de mères de jeunes pris en charge par son association, Salim BOUALI est décoré de la Légion d’honneur
Le cancer et une prothèse du genou vont ralentir ses activités. Salim gardera toujours confiance:
“Le docteur soigne, Dieu guérit”, disait Salim.
Notre Dieu est souverain.
Salim est là où dans l'espérance nous le rejoindrons un jour pour la dernière mutation auprès de notre Père tout puissant.
Mon Dieu nous te remercions de nous avoir fait rencontrer Salim, pour ce qu’il fut, ce qu’il a accompli et le formidable et merveilleux engagement, de soldat, de chrétien, de citoyen, et de père.
Nous transmettons à ses deux fils nos sincères condoléances, notre affection et nos prières de remerciement pour la vie de Salim et invoquons la puissance du Consolateur en leur faveur.