Au commencement!
Un texte de Hervé CORRE, un des cofondateurs de notre UMCF, qui a rejoint le Père en 2019.
ÉVOLUTION, ou CRÉATION ?
Feu Jaques Monod, prix Nobel de médecine 1965 et fervent évolutionnisme, a écrit en 1970 le livre intitulé Le hasard et la Nécessité qu’il termine par : Il nous faut admettre cependant que le hasard obéit à une nécessité.
Mais un hasard qui obéit à quelque chose n’est plus un hasard, n’est-ce pas ?
Et il ajoute : L'homme sait enfin qu'il est seul dans l'immensité indifférente de l'Univers d'où il a émergé par hasard. Non plus que son destin, son devoir n'est écrit nulle part. À lui de choisir…
N’est-ce pas, comme des commentateurs l’ont dit, d’un attristant pessimisme ?
Heureusement, il y a quelqu’un à la barre. « La nécessité », c’est Jésus-Christ, créateur de l’univers (Colossiens 1.16) qui règne sur sa création, par délégation du Père Souverain.
Et, au contraire de cette théorie pessimiste, il apporte dans le cœur de ceux qui le cherchent le fruit de l’Esprit : L’amour, la joie, la paix, etc. (Gal.5.22)
Le hasard est supposé fonctionner en rejetant « au fur et à mesure » tout changement qui n’est pas positif. Comment expliquer alors la formation de l’œil, du cerveau, de toute vie humaine, laquelle nécessite dès le départ une coordination parfaite de nombreuses interactions toutes nécessaires ?
Savez-vous qu’il existe plusieurs théories de l’évolution, aucune n’étant jugée irréfutable. Notamment la théorie de l’évolution par bonds, pour répondre au fait que l’on ne trouve pas les « maillons manquants ».
QUELQUES EXEMPLES DE CONSTATATIONS dans la nature.
- La langue du caméléon – Sa grande extension nécessite une grande longueur au repos. Le hasard aurait-il pu imaginer peu à peu la solution : accrocher la langue à sa base en entourant le cerveau !
- Les parades amoureuses et artistiques des animaux sont-elles « une nécessité ? ». Elles sont l’œuvre de celui qui s’est plu à les créer pour Sa Gloire.
- Les animaux et les plantes peuvent émettre des phéromones, des répulsifs ou des poisons que l’homme est incapable de même reproduire.
Je m’arrête là, tant on peut trouver d’exemples d’un Suprême Créateur qui régit le monde. Vivre avec Lui ou sans Lui? Oui, à chacun de choisir.
Pour le chrétien, il est un Dieu d’amour qui désire être appelé notre Père, et veut vivre en nous et y imprimer son divin caractère.
Loin d’être une hypothèse comme l’évolution, c’est une certitude vécue par un nombre innombrable de chrétiens, et qui balaie les doutes.
Contrairement à ce qu’a écrit Jacques Monod, son devoir est écrit dans Sa Parole qui est la bible, avec ses promesses.
Inclinons-nous avec remerciements devant la sagesse infiniment variée de Dieu (Ephésiens 3.10).
Hervé Corre