Campus pour Christ en Côte d'Ivoire
Un message du responsable ivoirien de campus pour Christ Ministère auprès des Militaires :
Chers, frères, collègues et partenaires de mission,
Voici quelques paroles d’édification qui nous accompagnent à travers la situation de crise sanitaire que nous vivons actuellement.
Que la Paix ,la grâce , la protection et la joie de notre Seigneur demeurent sur nous tous !
Jamais le monde n’a été aussi instable que maintenant. Depuis les attentats de paris il semble qu’un vent de panique secoue le monde. Les réseaux sociaux s’agitent plus que jamais, Ils passent en boucle les mauvaises nouvelles. Le vendredi 13 Novembre 2015 J’étais à Lomé, le jour où les attentats ont eu lieu. Dans ma chambre d’hôtel, j’ai été à même de ressentir le désarroi, la douleur et l’appréhension, des français à la télévision. Chacun vivait sa vie, en toute innocence jusqu’au moment où l’inimaginable se produisit. Les français ont eu de la difficulté à s’en remettre et ce à juste titre pour les familles des victimes, ce fut un long deuil parsemé de haut et de bas, de douleur, de tristesse et de révolte. C’est vrai, les attentats de paris ont eu une charge émotionnelle très forte : la façon que cela s’était produit, les lieux et personnes visées ébranlaient fortement notre sentiment de sécurité. Même si en Afrique, nous étions habitués aux drames de guerres, de famines, aux attentats de Boko Aram, qui ont emporté une masse considérable de vies humaines, l’attentat de Paris révélait pour moi la vulnérabilité de toute civilisation humaine. Aucun lieu sur cette terre ne procure la sécurité absolue. Ce sentiment que j’avais eu se confirme de plus en plus et surtout avec la tragique pandémie que nous vivons actuellement. Nous vivons présentement des moments que nous aurions difficilement imaginés. La crise du corona virus (covid-19) est sans précèdent. Le virus a accès à tous les pays et à toute vie humaine, qu’elle soit pauvre ou riche, qu’elle soit faible ou puissante. Les écoles et les églises sont fermées. Les évènements publics sont annulés. Des hôpitaux sont saturés de malade. Des décès se comptent par centaines, dans certains pays il n’y a plus de places aux cimetières, des frontières se ferment. Les vies sont bouleversées à tous les niveaux : travail, familles, relation, loisirs etc. Les gens sont confinés à la maison ! c’est certainement votre cas et c’est aussi le mien. Bien entendu, nous pouvons nous morfondre, râler ou déprimer ou nous pouvons choisir de profiter de l’occasion pour nous ressourcer et être forts même en étant à la maison, pourquoi ne pas tourner cela à notre avantage ?
Je vous propose alors d’ouvrir votre bible dans Jean 14.1 « Que votre cœur ne se trouble point croyez en Dieu, et croyez en moi. »
A deux reprises, dans le chapitre 14 de l’Evangile selon Jean Jésus recommande à ses disciples de ne pas s’inquiéter. Mais quelle était la source de leur tristesse et de leur angoisse ? Dans le chapitre précèdent, Jésus leur annonce qu’il va devoir partir parce que les juifs vont le tuer très bientôt. C’est en réaction à cette déclaration que le cœur des disciples s’est troublé. Le verbe « troubler. » utilisé dans ce texte signifie en grec, s’agiter, être effrayé être anxieux (ταράσσω qui se lit Tarasso). Les disciples sont donc dans la crainte, ils sont angoisses à la perspective de voir jésus les abandonner. Si les Juifs arrivent à tuer Jésus leur maitre , que feront-ils d’eux ? Les disciples bien évidemment, sont déstabilisés par la nouvelle et ne peuvent, à ce moment s’imaginer ce que sera leur avenir. Peut-être pensaient-ils que tout s’arrêterait avec le départ de jésus. Il semble que cette discussion ait eu lieu autour d’un repas tout paisible. La discussion durera trois chapitres et sera pleine de tendresse, de réconfort et de réassurance. Certains disciples, comme thomas et Philippe, poseront des questions à Jésus. Ce qui amènera Jésus à leur faire part des révélations concernant les évènements qui surviendront après son départ. C’est lors de cette discussion que Jésus affirma qu’il est le chemin, la vérité et la vie et qu’il confirmera la relation unique qu’il a avec son père.
Jésus les encourage à non seulement croire en Dieu, mais aussi en lui. Si la foi en Dieu peut parfois donner une impression de flou ou d’incertitude, tout se précise avec Jésus : « faites-moi confiance mes amis. ».
Combien de fois avez-vous douté par le passé et combien de fois votre incrédulité vous a nui ? Rappelez-vous les disciples dans la barque, lors de la traversée, lorsque la tempête faisait rage et que jésus dormait à la poupe, les a-t-il abandonnés ? Rappelez-vous Pierre, lorsqu’il a marché sur les eaux et que son manque de foi l’a coulé est-ce que Jésus l’a laissé se noyer ? La foi en Jésus est un appui sûr et certain. Il ne nous a jamais promis une vie facile, mais il nous prépare toujours une sortie honorable.
Dans ces temps d’incertitude, nous devons garder la foi et faire confiance à Dieu en toute chose. Il est le maitre de l’histoire et le garant de notre propre destiné. Ne vous laissez pas ébranler par les rumeurs apocalyptiques, mais au contraire, assurez-vous d’être à la place où Dieu veut que vous soyez et à faire ce qu’Il veut que vous fassiez. Ne restez pas passifs, écrasés par la peur et l’insécurité. Les disciples de Jésus étaient loin de s’imaginer tout le déploiement de la puissance de Dieu par la venue du Saint-Esprit et l’émergence de la Jeune église à travers leur témoignage !
Continuons notre vie quotidienne en nous rassurant que nous ne sommes pas seuls et que notre Dieu veille sur chacun de nous. Ayons cette ferme assurance qu’il est notre lumière et qu’il saura nous guider devant tous les défis qui jalonnent notre route.
Ne cessez pas de prier pour les familles endeuillées, et pour ceux qui luttent encore avec la mort. N’oublions pas surtout le personnel soignant qui risque sa vie pour en sauver d’autres.
Paix et Grace !
Henri et Agathe IRIE bi.