Dieu guérit les coeurs blessés
Le témoignage d'une adhérente de l'UMCF.
Dieu guérit les coeurs blessés
Dieu m’a donné une famille
Abandonnée par des parents trop jeunes pour assumer leur enfant, j’ai été recueillie par mes grands-parents paternels. Je n’étais alors qu’un bébé.
Mon grand-père ne croyait pas en Dieu et ma grand-mère était catholique par tradition. Elle allait de temps en temps à l’église, croyait en Dieu et priait tous les saints.
Suite à tous les problèmes causés par cet abandon, j’ai développé une psychonévrose qui a duré environ quinze ans. Après des années de lutte et de soins, je l’ai vaincue par la grâce de Dieu ; c’était la première grande victoire que je remportais sur moi-même.
Veuve après six mois de mariage
Je me suis mariée en 1999 pour devenir veuve la même année. Un cancer de la gorge a emporté mon mari à l’âge de 36 ans, à cause de l’alcool et du tabac.
Suite à son décès, une chrétienne, chez laquelle j'étais venue acheter ma robe de mariée, m'a pris sous son aile. Elle m'a dit que Jésus m'aimait. La première parole qu'il m'a adressée se trouve dans la Bible : « L'Éternel est près de ceux qui ont le cœur brisé. » Un autre verset m’avait profondément touchée : « Dieu donne une famille à ceux qui étaient abandonnés. »
C’est vrai que les frères et sœurs en Christ forment une vraie famille, moi qui rêvais d’en avoir une ! Le Seigneur m’a donné non seulement une famille, mais aussi une confiance en moi que je croyais disparue. Il renouvelle aussi sans cesse en moi la patience et m’accorde beaucoup plus d’amour envers les autres.
En 2008, ma grand-mère bien-aimée est partie rejoindre son Créateur à l’âge de 98 ans. Suite à notre ultime prière, ses derniers mots avant de s’en aller ont été : « Merci, Seigneur ! »
Dieu m’a donné une famille en Christ mais aussi par alliance
Mon témoignage ne serait pas complet sans la suite que le Seigneur y a apportée. Il connaissait ce besoin affectif qui me laissait dans une solitude profonde, même si ma jovialité apparente ne révélait rien de tous ces manques.
J’avais gardé des contacts assez réguliers avec mes beaux-parents qui habitent en Finlande. Mon mari, finnois naturalisé français, avait coupé toute relation avec sa famille, au point que mes beaux-parents ignoraient jusqu’à mon existence.
Suite à son décès, des liens se sont tissés avec ma belle-maman qui est venue deux fois en France pour faire ma connaissance. Nous sommes restées très proches malgré la distance géographique. Internet est un outil qui peut s’avérer très utile dans ces cas-là. Petit à petit, une affection sincère et durable s’est installée entre nous. Pour mes 50 ans, mes beaux-parents m’ont offert le voyage pour aller les voir en Finlande. Les retrouvailles ont été très émouvantes, au-delà de ce que je pouvais espérer ou même penser.
« Or, à celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment au-delà de tout ce que nous demandons ou pensons. » (Éphésiens 3.20).
Nathalie P.
Nathalie est membre du bureau de l'UMCF