Ouragan IRMA
Le point sur la situation de la présence des forces militaires au 28 septembre 2017 :
Les différents moyens des trois armées poursuivent les rotations pour livrer des vivres, de l’eau ainsi que du matériel de reconstruction d’urgence.
Quatre compagnies de l'armée de Terre sont également déployées pour permettre les secours aux sinistrés et renforcer la sécurité sur les îles concernées.
FAA – FAG – Ouragan IRMA
Fin de la phase d’urgence
A Saint-Martin, la phase d’urgence est maintenant terminée. La situation sanitaire et sécuritaire est normalisée. Il s’agit désormais de mettre en place le plus rapidement possible les conditions permettant le début de la reconstruction et à terme un retour à la vie normale. Les détachements sécuritaires laissent donc la place aux moyens de rétablissement sommaire déployés par le BPC Tonnerre.
Aujourd’hui
A Saint Martin, avec l’arrivée en renfort des moyens du BPC Tonnerre, le dispositif est maintenant articulé autour d’un « volet transport » et d’un volet « rétablissement sommaire » :
le volet transport est maintenant assuré par 1 A400M, deux Casa et les 4 hélicoptères du BPC (2 HM Puma et 2 HM Caïman) ;
A terre, les opérations de déblaiement se poursuivent, accélérées par l’arrivée de moyens lourds du Génie débarqués du BPC. A Saint-Martin, ce sont 760 militaires, dont 290 qui sont arrivés avec le BPC, qui sont à pied d’œuvre pour poursuivre les opérations de déblaiement et permettre un retour à la vie normale des populations sinistrées. En Guadeloupe et en Martinique, les actions de déblaiement étant terminées, les détachements des RSMA ont été désengagés en début de semaine.
Fin de la phase d’urgence : désengagement des modules de sécurisation
Le retour au calme de la situation sécuritaire à Saint-Martin a permis le désengagement des compagnies du 3ème RPIMa et du 3ème REI qui avaient été déployées suite à la dégradation de la situation sécuritaire après le passage d’Irma.
Le risque d’une nouvelle dégradation sécuritaire est écarté et les forces de sécurités intérieures seules sont maintenant à même d’assurer la sécurité de l’île.
Arrivée du BPC Tonnerre : Un dispositif remanié pour l’axer sur le rétablissement sommaire
Le Tonnerre est arrivé samedi en milieu de journée avec à son bord plus de 290 personnels de renfort, 4 hélicoptères de manœuvre et une centaine de véhicules de l’arme du Génie. Grâce à une manœuvre amphibie, les opérations de débarquement des hommes et du matériel ont débuté dès l’arrivée du BPC devant les plages de Saint-Martin. Elles se sont terminées le 25. A l’issue, le BPC est allé à quai à Phillipsburg pour débarquer des containers, des algécos et le matériel roulant.
Action du module de rétablissement sommaire :
Les engins du Génie débarqués ont commencé leurs opérations de déblaiement et dégagement dès leur arrivée sur Saint-Martin. Ces moyens lourds ont permis d’accélérer le travail commencé par les RSMA et le module Génie précurseur qui avait été projeté par C17 britannique. Leur mission principale reste de rétablir la libre circulation des biens et des personnes et de mettre en place les conditions permettant la reconstruction de l’île.
Les moyens lourds déployés permettent notamment d’assurer :
le déblaiement des axes et de leurs abords ;
la création de capacités d’accueil au profit des secours ;
la remise en état de stations-service.
Adaptation du dispositif pour répondre à l’évolution de la situation :
la frégate Ventôse en appui de la Dominique
Suite au passage de l’ouragan Maria sur la Dominique, les forces armées ont mis à disposition la frégate de surveillance Ventôse pour porter assistance et secours aux populations, notamment les plus isolées. Elle y a débarqué un module DICA (détachement d’intervention sur catastrophes aéromobile comprenant 69 pompiers) et 33 000 litres d’eau.
Elle est maintenant rentrée à Fort de France où elle est en alerte à 24h.
Bilan chiffré
Depuis le début de la crise, le pont aérien et maritime, avec près de 300 liaisons aériennes (A400M : 60 Casa : 172 liaisons, Puma : 65 liaisons), a permis de transporter plus de 4000 personnes et 1529 tonnes de fret.
Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense